A C C U E I L

A l'aube de la Renaissance, l'Italie est fractionnée en une multitude d'entités politiques distinctes issues de la féodalité et de l'affaiblissement du pouvoir impérial.

Parmi celles-ci, cinq Etats principaux se partagent les richesses démographiques et commerciales: Les Républiques de Florence et de Venise, le Duché de Milan, les Etats pontificaux et le Royaume de Naples. Les rivalités sont nombreuses entre ces Etats qui se disputent le contrôle des marchandises et des capitaux, exacerbées par la haine qui oppose les partis Guelfes et Gibelins.

C'est dans ce cadre politique troublé que s'élaborent les bases de la diplomatie et de la guerre modernes: stratégies, tactiques et technologies militaires s'y développent rapidement. Et parmi la foule d'innovations engendrées par ces conflits, émerge une nouvelle conception de l'affrontement : la 'professionnalisation' de la guerre. Ainsi apparaissent les Condottieri.

Anciens soldats réguliers ou nobles désireux de redorer leur blason, ces hommes mettent leur art et leur expérience au service des Etats en guerre en échange d'argent, de terres ou de titres. Marginaux, féroces et respectés, les Condottieri et leurs mercenaires vont changer la face de l'Italie...